Depuis le 19 octobre, dix aînés de la Résidence autonomie Les Ursulines bénéficient de séance de vélo d’appartement, deux fois par semaine.

Regroupés dans la grande salle de la RPA, Pascal, Elisabeth, Denise et les autres pédalent pendant une heure, sous la direction de deux enseignantes en activité physique adaptée qui leur prodigue conseils et encouragements. « Ça me rappelle beaucoup de souvenir, sourit Luigi Randi, qui a longtemps pratiqué le cyclisme en compétition et lors de rallye, et qui a arrêté la petite reine il y a six ans… à 85 ans. Ça fait du bien de tourner les jambes, je ne suis pas encore trop rouillé. Je vais en profiter à fond, parce que c’est un vrai plaisir de refaire du vélo, même en intérieur. »

 

Ces séances de sport santé ont démarré lundi 19 octobre, dans le cadre d’une expérimentation menée par la fédération française de cyclisme (FFC) et le département des Yvelines. « Au sein des résidence autonomie et des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), il y a souvent des interventions de gymnastique douce, d’atelier d’équilibre mais peu d’activités physiques et sportives, développe Laetitia Le Corguillé, chef de projet à la FFC. C’est pourquoi nous avons voulu développer du cyclisme santé à destination des aînés. »

  

Pendant cinq semaines, les résidents des Ursulines vont donc bénéficier de neuf séances de vélo d’appartement. « La première sert à évaluer les participants à travers des tests d’équilibre, d’endurance, de préhension, résume Laetitia Le Corguillé. Puis nous proposons à chacun d’entre  eux un programme adapté à leurs capacités physiques et psychiques sur huit séances. » L’objectif ? « Le bien être et une meilleure condition physique, décrit Laetitia Le Corguillé. Nous avons pu le constater dans d’autres établissements, même si sur cinq semaines, les bénéfices sont encore limités. » C’est pourquoi l’ambition est de pérenniser le dispositif. « On va faire le bilan à l’issue de l’expérimentation mais le but est clairement que ça se poursuive dans le temps. On va réfléchir pour proposer dès le mois de janvier aux établissements qui seront intéressés une poursuite de l’offre mobile sur une durée plus longue, six mois, un an, qui pourrait avoir des effets bénéfiques pour les aînés. »

Alors roulez jeunesse !

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